Près de notre hôtel, coule une magnifique rivière: la Sarapiqui. Nous avions besoin de patauger dans l’eau, alors j’ai proposé à Sounda et Maël de faire du rafting, dans une section de la rivière plutôt tranquille. Pour ceux qui s’y connaissent, les rapides sont classés R2-R3. C’est une première pour Maël et je suis bien content qu’il puisse essayer (encore une fois) une nouvelle activité.
Nous partons avec un petit bonhomme bien excité à l’idée de partir en bateau! Avant d’embarquer dans notre embarcation, le guide nous propose un petit plongeon dans la rivière, une hauteur de seulement 3 m (10′), question de se rafraîchir avant le départ.
Ensuite, on se laisse dériver avec le courant jusqu’à notre bateau et hop!, c’est parti pour l’aventure. Notre guide parle en français impeccable et nous sommes avec un groupe d’une trentaine de jeunes, répartis en 5 bateaux. La bonne humeur règle tout le long du parcours et les batailles entre bateaux sont nombreuses.
Maël a quelques difficultés avec sa pagaie. Pas facile de manier ce gros bâton en étant synchronisé avec la personne en avant. Il fait une bonne progression au travers du parcours. Sa bonne humeur lui vaut d’être désigné le souffre-douleur du guide, qui n’hésite pas à l’arroser. Quand ce n’est pas d’une guerre intestinale, il est aspergé copieusement par le guide d’un autre bateau. Finalement après s’être fait déverser le contenu d’un casque, il est complètement frigorifié. Son attitude change complètement et il a hâte d’arriver…
Finalement, sa bonne humeur reviendra lorsque je lui souffle qu’il devrait pousser sur le guide, alors allongé sur un boudin du canot. Il prend un moment pour penser et exécuter sa manoeuvre, mais il a le fou rire de fierté lorsqu’il voit le guide dans l’eau. Au terme de l’activité, c’est au cri de ralliement Pura Vida que le groupe lève ses pagaies.
Sur la terre ferme, c’est de succulents ananas et melons d’eau qui nous attendent pour une collation bien méritée.
1 Commentaires
Commentaire par Jean Ladouceur
Jean Ladouceur 10 mars 2016 at 4:34 pm
J’ai participé à une expédition de rafting du même niveau de difficulté. C’était en 1984 et j’étais invité, en fin d’année, avec un groupe d’étudiants du Cégep Lionel-Groulx.
Sylvain, tu me fais revivre les émotions du néophyte que j’étais. C’est exceptionnel pour Maël d’avoir une telle expérience à son âge ! Il aime tellement l’eau, alors il va découvrir une nouvelle relation avec les rapides tumultueux d’une rivière ! Quel chemin parcouru pour un enfant de 6 ans !
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